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Ikepod entre 2008 et 2012 était détenu par un financier amateur d’art et les collections ont vue deux collabs, l’une avec l’artiste numéro 1 du moment, Jeff Koons et l’autre avec un artiste qui en 2012 n’était qu’apprécié des initiés ou des clients d’Emmanuel Perrotin.
A la reprise d’Ikepod il y avait des « Kaws en stock, et aussi l’historique des montres produites (moins de 120 avec les prototypes). Vendues 15 000 CHF quand elles ont été lancées chez Colette, elles n’ont pas toutes été vendues car la marque fut rapidement mise en sommeil peu après. Joli trésor.
Dix ans après KAWS, Brian Donnelly est devenu une star, en ayant créé une signature particulière, un univers simple et coloré. Si vous allez en Chine Kaws est partout. 3,6 millions de followers sur instagram, des bots qui attaquent chaque drop. Un record pour une toile à 14,9 millions de USD en 2019, son top 10 en enchères ne descendant pas en dessous de 2 millions. (Une Ikepod kaws rouge a été vendue 37 000 CHF par Phillips à HK)
David Fischer de Highsnobiety ayant pris goût aux Ikepod, il a eu envie de proposer des Kaws pour son pop-up de Art Basel Miami où son label HIGHart réalise des collabs avec des curateurs très trendy comme… Sarah Andelman par exemple (Colette). Puis de fil en aiguilles (comme le logo de Kaws) David a voulu réunir les quatre montres.
Collectionner des montres c’est un voyage. On rencontre des gens très sympas mais d’autres très bizarres. Pour avoir ces 4 montres dans un coffret il a fallu obtenir des pièces manquantes du puzzle et parfois un tableau de street art remisé dans la chambre des enfants vous ouvre toutes les portes et même au-delà de vos espoirs les plus fous. Le résultat est là. Un coffret réunissant les quatre montres Kaws neuves de stock.
Les montres sont à vendre sur le site de Highsnobiety jusqu’à fin Décembre